En dates du 26 et 27 avril 2018, la présidence de la République et le ministère de l’information ont conjointement organisé une retraite à l’endroit des professionnels des medias et des porte-paroles. Les activités y relatives ont eu lieu au chef-lieu de la province de Muramvya et se basaient sur le rôle et devoirs de tout citoyen burundais en général, et d’un journaliste en particulier.
Dès le début de cette retraite, différents exposés en rapport avec le rôle de chacun dans la construction du pays ont été présentés. Il s’agissait entre autre des exigences et le comportement de tout citoyen dans sa société, la responsabilité sociale du journaliste, le comportement d’un journaliste pendant les élections et enfin les règlements en rapport avec le métier du journalisme.
Le ministre de la communication et medias, Serges Ndayiragije qui a ouvert ces activités, a fait savoir que cet atelier concerne un échange d’idées afin que chacun se rappelle de ce qui caractérise un vrai journaliste, surtout pendant les élections. Les participants ont alors été appelés à aimer leur patrie et à se donner corps et âme pour prouver leur professionnalisme au travail.
En ce qui concerne la séance de moralisation qui a été animée par le Président de la République Pierre Nkurunziza, le Chef d’Etat est revenu sur le comportement qui doit caractériser un journaliste et certains secrets que les burundais, y compris certains intellectuels doivent savoir sur leur pays. Sur ce, il a expliqué comment le pays est né, comment il a été colonisé et comment nos ancêtres ont combattu pour qu’on ait le Burundi tel qu’il est aujourd'hui. Ainsi, il a fait savoir qu’en tant que citoyens burundais, ils doivent aimer leur nation.
Signalons qu’avant cette séance, les participants avaient suivi un exposé du Conseiller à la présidence de la République, Serges Ngedakumana sur l’impérialisme et le néocolonialisme ainsi que celui de Jean-Claude Karerwa, Porte-parole du Président de la République et ce dernier était en rapport avec la culture burundaise.
Lt Nzambimana, N.