L’École Supérieure de Commandement et d’Etat-major (ESCEM) a organisé le 1er février 2019 dans ses enceintes une journée dédiée à la culture. Le commandant de la dite école, le Colonel Cassien Ntacebera indique que la culture est l’une des valeurs indéniable pour la sauvegarde de la souveraineté nationale et de l’indépendance du pays.
Une journée dédiée à la culture a été organisée à l’ESCEM le 1er février 2019. Dans son discours, le commandant de la dite école, le Colonel Cassien Ntacebera a de prime abord indiqué que l’organisation de cette journée figure dans le programme d’instructions de cette école. « La culture est une valeur indéniable pour la sauvegarde de la souveraineté et de l’indépendance de notre pays. On ne peut pas être souverain et indépendant lorsqu’on bafoue la culture. La défense de notre souveraineté et de notre indépendance revient au premier rang de notre mission en tant que militaire», a-t-il ajouté. Il mentionne que la protection de la culture constitue l’avant-garde pour la sauvegarde de la souveraineté et de l’indépendance du pays. « La culture est également une particularité d’un peuple, une des caractéristiques d’un Etat ou d’une société symbolisant comment les gens de tel Etat ou de telle société vivent », a-t-il poursuivi. Le Colonel Ntacebera remercie vivement les invités pour leur présence dans ces cérémonies en particulier le chargé de la formation au sein de la FDNB, le Colonel Albert Ntamasambiro qui avait représenté le commandement de la FDNB.
Après le discours du commandant de la dite école, des tambourinaires, des danses comme « agasimbo, intore et akanyarusizi » ainsi que celles des pays de la Communauté Est Africaine ont agrémenté ces cérémonies. Par la suite, les invités ont visité les différents stands sur lesquels se trouvaient des produits caractérisant les régions naturelles du Burundi ainsi que ceux des pays de la Communauté Est Africaine.
Le Lieutenant - Colonel Murego Osée, un des instructeurs dans cette école, avec qui nous nous sommes entretenus, indique que l’organisation de cette journée est d’une importance capitale car connaitre la culture d’une région ou d’un pays où le militaire a été appelé pour amener la paix et la sécurité lui permet de savoir comment s’y prendre et réussir la mission qui lui est confiée. Sur la question de savoir si les officiers burundais de cette école sont au même niveau que ceux de la Communauté Est Africaine étant donné qu’ils ne sont pas habitués à suivre les cours en langue Anglaise, le Lieutenant-Colonel Murego fait savoir qu’il n’y a pas de problèmes au niveau de la langue anglaise car avant de fréquenter cette école, ils bénéficient d’abord d’une formation en langue anglaise. Il ajoute que les officiers burundais seront d’ailleurs compétitifs sur le marché international étant donné qu’ils sont bilingues, ce qui n’est pas le cas pour les officiers de la communauté Est Africaine. Il mentionne également qu’il y a échange des étudiants et instructeurs pour cimenter les relations militaires au sein de la communauté Est Africaine.
Notons que L’École Supérieure de Commandement et d’Etat-major est à sa troisième promotion et compte actuellement 29 étudiants dont 6 en provenance des pays de la communauté Est Africaine. Sachez également que le thème de cette année était « la compréhension de la diversité culturelle est une force de succès militaire ».
Capitaine Ngezahayo Serge