Le samedi 24 mars 2018, la Force de Défense Nationale du Burundi (FDNB) a fait passer un examen écrit dans toutes les provinces du pays aux candidats et candidates volontaires burundais désirant entrer dans l’armée burundaise dans la catégorie des militaires de rang. En mairie de Bujumbura, les candidats ont passé les examens dans les enceintes de l’Institut Supérieur des Cadres Militaires (ISCAM).
Le Lieutenant Colonel Rwimo Grégoire, le Chef de la commission qui était chargée de faire passer les examens sélectifs aux candidats désirant entrer dans le corps de la FDNB en mairie Bujumbura, a fait savoir que cette œuvre s’est toujours caractérisée par la transparence depuis la phase du lancement officiel de recrutement jusqu’au jour de la passation des examens sélectifs. Néanmoins, il a signalé un cas de quelques candidats qui, après être dénoncé par Monsieur Nsabiyera Alexis, le coordinateur de l’union pour le développement des Batwa du Burundi qui était sur place, n’ont pas été autorisés de passer les examens parce qu’ils avaient menti sur leur ethnie en s’appropriant celle des Batwa. Le Lieutenant colonel Grégoire Rwimo a rappelé que la FDNB avait préalablement porté l’appel d’offre à la connaissance de tous les burundais à travers les communiqués médiatiques, les confessions religieuses et autres. Il a expliqué que, d’une manière générale, les examens se sont bien déroulés en mairie de Bujumbura. « La correction et la communication des résultats seront aussi transparentes »,a-t-il ajouté. Il a indiqué que la FDNB prévoit de montrer les résultats aux candidats le 30 mars 2018 après la passation des tests physiques qui se dérouleront dans les enceintes de l'ancien camp Bataillon Para abritant actuellement l'Ecole Supérieure de Commandement et d'Etat Major (ESCEM).
Le coordinateur de l’union pour le développement des Batwa du Burundi, s’est dit aussi satisfait de l’intégrité de la FDNB partant de la transparence et de la neutralité ethnique qui ont caractérisé aussi bien les inscriptions que la passation des examens sélectifs.« Nous étions déjà habitués que la FDNB ne travaille pas frauduleusement. Encore davantage, les inscriptions et la passation des examens de cette année ont excellé en matière de la transparence. En effet, la FDNB a ouvert les portes aux médias entre autres la radio et la Télévision Nationale du Burundi pour venir voir la façon dont les examens se sont passés. De plus, la commission chargée de faire passer les examens a d’abord procédé à un appel des candidats tout en vérifiant l'authenticité de leurs cartes d’identité pour éviter des fraudes éventuelles, sans oublier l’ouverture solennelle des sacs-enveloppes qui contenaient les questionnaires en présence des journalistes et des candidats » a martelé Nsabiyera Alexis. Toutefois, il regrette que l’ethnie des Batwa soit, dans ces jours, convoitée et qu’il y ait par conséquent ceux qui veulent s’en approprier pour des raisons cupides. Quant aux candidats qui ont fait cet examen, c'est une satisfaction totale de leur part à voir la transparence et la lumière qui caractérisent la FDNB. « L'examen que nous venons de passer répondaient au niveau d’étude de tout en chacun. Celui qui échouera n’aura pas raison de jeter le tort à la FDNB », a indiqué Ahishakiye Marlène, une des candidates qui ont passé l'examen.
Signalons que le Général de Brigade Gateretese Maurice, le Chef de service de la formation, était aussi sur place et que sur les trois cents douze candidats qui s’étaient faits inscrire, seuls deux cents quatre-vingt-sept ont passé l'examen.
S/Lt.Bararunyeretse,R.