Ce lundi en date du 16 avril 2018, a été ouverte à Bujumbura dans les enceintes de l’hôtel le chandelier, une conférence réunissant les commandants des écoles supérieures du commandement et de l’état-major (ESCEM) des pays membres de la Communauté Est Africaine. Cet événement qui durera trois jours aura permis à ces commandants de partager les expériences et connaissances et pourra promouvoir les échanges en étudiants entre le Burundi et d’autres pays de ladite communauté.
Dans son interview aux journalistes, le colonel Cassier Ntacebera, le commandant de l’ESCEM burundaise a indiqué que cette conférence est d’une grande importance. Il a expliqué que ses homologues étaient venus au Burundi pour considérer l’organisation et le fonctionnement de l’ESCEM burundaise. Le commandant de l’ESCEM burundaise a ajouté que cette conférence enlèvera toutes les équivoques sur l’école dont il est le commandant par rapport aux autres implantées dans les pays membres de la communauté de l’Est africaine. « L’enlèvement de ces équivoques promouvra les échanges en étudiants entre le Burundi et d’autres pays membres de ladite communauté », a-t-il martelé. De plus le colonel Cassier Ntacebera a montré que cette école est d’une grande utilité dans plusieurs sens. Il a expliqué que l’ESCEM permet aux officiers des pays membres de la communauté de l’Est africaine de bénéficier les mêmes instructions et connaissances sur les opérations de maintien de la paix, d’abord au sein de chaque pays et ensuite au niveau de la communauté ». Le commandant de l’ESCEM burundaise a profité de l’occasion pour éclairer l’opinion burundaise qui confond l’ESCEM de l’Institut Supérieur des Cadres Militaires (ISCAM). Il a indiqué que l’ESCEM est la plus haute académie militaire qui n’accueille que les officiers du grade de major et de lieutenant-colonel. Selon le commandant de cette école, les lauréats de cette école tiennent des compétences de commander une brigade et plus alors que l’ISCAM n’accueille que des lauréats des écoles secondaires et qu’ils obtiennent un brevet d’un chef de peloton à la fin de la formation. Signalons que l’ESCEM dispense tous les cours en anglais et que, par conséquent, tout candidat à cette école doit avoir le minimum des connaissances dans l’expression orale et écrite de la langue anglaise.
S/Lt. Bararunyeretse, Roger